La mobilité collaborative face à l’immobilité urbaine ?
La mobilité des biens et des personnes a toujours été essentielle au fonctionnement des sociétés modernes. Cependant, elle est également au cœur de trois défis majeurs : le changement climatique, la pollution de l’air et la congestion des villes.
La voiture est l’objet par référence de la mobilité des personnes depuis plus d’un demi-siècle. Mais on lui reproche de plus en plus d’être un moyen de transport peu efficient. En effet, en moyenne, une voiture présente un taux de remplissage de 1,3 personne (mais proche de 1 pour les déplacements domicile – travail), et un taux d’utilisation effectif de seulement 5% le reste du temps, alors qu’elle est conçue pour des déplacements de 4 à 7 personnes sur des centaines de kilomètres à une vitesse de 150 à 200 km/h.
Le temps d'une mobilité collaborative est-il arrivé ?
La mobilité collaborative serait-elle la solution aux défis que rencontrent la mobilité urbaine ?
Cette mobilité collaborative prétend proposer une meilleure performance environnementale, économique, sociétale et temporelle. Elle se dessine sous différentes formes : le partage de l’objet tels que les vélos ou scooters en libre-service, la location de voiture entre particuliers, le « carsharing », les transports publics, le co-voiturage et les taxis partagés ; mais également par la digitalisation.
Les nouvelles générations sont-elles prêtes à abandonner la voiture individuelle, longtemps symbole d’appartenance à une classe sociale aisée et de liberté ?
Il est légitime de se poser la question du rôle des pouvoirs publics devant cette mutation lente de la mobilité urbaine : doivent-ils prendre un rôle proactif ou au contraire opter pour le laisser-faire ? Doivent-ils jouer le rôle du facilitateur de coopération entre les différents protagonistes de la mobilité urbaine ?
Faut-il craindre les dérives éventuelles, dont Uber, le diesel gate et le Monkeygate seraient la partie visible de l’iceberg ? En effet, la mobilité collaborative ne prend-elle pas le pli de déséquilibrer les équilibres sociaux et économiques ?
Les progrès rapides de la mobilité collaborative, illustrés par des quelques grands noms comme Blablacar, drivy, cambio, zipcar, uber, caramigo, …, sont-ils prometteurs d’un véritable changement ou seulement le signe de progrès marginaux fortement médiatisés ?
Nous tenterons de répondre à ces différentes questions lors de l’atelier regroupant différents acteurs de la mobilité urbaine : pouvoirs publics, acteurs privés, organisations, etc.
N’hésitez pas à participer !
Contact:
Camille de Bueger | camille(at)equalday.eu)
Joachim Lebeer | joachim(at)equalday.eu
Participants
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Floris Tack
Attaché cabinet du Ministre pascal Smets
Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale (Mobilité et Travaux publics)
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